La résistance et les communistes avec Pierre Outteryck

C’est dans le contexte de la montée des fascismes des années 1920-30, du front antifasciste puis du front populaire, des accords de Munich, du déclenchement de la seconde guerre mondiale, de la défaite et de l’occupation de la France, que  les résistances vont émerger et cheminer individuellement puis par petits groupes. 

Après sa presse, le PCF est interdit en septembre 1939, pourchassé, ses élus déchus. Malgré le trouble du « pacte de non-agression », il appelle à « l’union de la nation française contre l’agresseur hitlérien ».

Le Parti, menacé de mort en avril 1940 (décret Sérol), subissant les flottements d’un parti clandestin, affaibli, dispersé et réprimé ne l’empêche pas d’appeler à la défense de Paris.

Après le texte « Appel au peuple de France » pour l’indépendance et contre l’Etat vichyste  le 10 juillet 1940 et le rôle d’étudiants communistes (François Lescure) dans la manifestation du 11 nov. 1940, le parti communiste prend l’initiative de Comités Populaires puis d’un «Front National de Lutte pour l’Indépendance » en mai 1941. 

C’est dans cette situation que la première manifestation de masse d’une résistance ouvrière - la grève revendicative et anti-occupants des mineurs du Nord-Pas de calais- est organisée fin mai 1941, avec l’impulsion de dirigeants communistes clandestins dont Martha Desrumeaux.