« J’ai adhéré au PCF en novembre 1989 au moment où les régimes politiques, à l’est de l’Europe, se réclamant du communisme s’effondraient, période notamment marquée par la chute du mur de Berlin. Cette décision n’a pas de lien, mais je trouve le symbole pas banal. J’aime dire que je suis un républicain, un démocrate et un communiste, et que les trois sont indissociables pour moi.

A la question, « qu’est ce qui t’a fait rejoindre le Parti communiste ? », la réponse est simple, mes parents étaient tous les deux communistes et dans les années 30 puis après la guerre dans les cités ouvrières des Batignolles, ils étaient des personnalités influentes, mon père responsable CGT et militant communiste, ma mère résistante et déportée. J’ai donc été élevé dans l’idéal communiste, pionnier à 7-8 ans, JC, puis militant de base.

« Impossible de tout dire en une page, je m’y risque. On ne naît pas communiste, on le devient. De mon adolescence au cœur des Mauges de la Chouannerie, à Cholet, je me souviens que mon père, prof de « la laïque », était « compagnon de route » du PCF. Mais tous mes copains d’école étant cathos et allant au « patro du curé » , réalisme oblige, le jeudi après-midi j’y allais aussi pour être avec eux. Pourtant, je suis resté un fieffé mécréant de la génération Vaillant/Pif-Gadget.

Impossible de tout dire en une page, je m’y risque. On ne naît pas communiste, on le devient. De mon adolescence au cœur des Mauges de la Chouannerie, à Cholet, je me souviens que mon père, prof de « la laïque », était « compagnon de route » du PCF. Mais tous mes copains d’école étant cathos et allant au « patro du curé » , réalisme oblige, le jeudi après-midi j’y allais aussi pour être avec eux. Pourtant, je suis resté un fieffé mécréant de la génération Vaillant/Pif-Gadget.

Chtimi d’origine, comme le Camarade Fabien ROUSSEL, je suis issu d’une fratrie de six Garçons, avec une Maman au foyer ayant quitté le monde du travail à l’usine pour s’occuper de ses enfants, et un père Agent EDF/GDF. Mon Grand-Père et mon Arrière-Grand-Père ont été faits prisonniers de guerre et envoyés en Allemagne. Ils m’ont raconté la guerre et étaient des grands militants pour la paix. Mes parents nous ont raconté l’exode, car les Boches, comme disait ma mère, sont à chaque fois rentrés par la Belgique et il fallait fuir, ne sachant ce qui allait leur arriver.

Charlotte Delbo racontée par le Groupe Charlotte Delbo

Constitué de militants communistes nantais et de membres de l’Atelier théâtral de l’Université permanente de Nantes, le groupe « Charlotte Delbo »présente une lecture/spectacle « Le voyage d’Alceste », texte théâtral écrit par Françoise Thyrion d’après l’oeuvre de Charlotte Delbo. sous la direction artistique de la Cie nantaise Science 89.

Je suis au parti communiste car je suis contre toutes les formes d’injustice, pour l’égalité entre les femmes et les hommes, la laïcité et pour la paix. Au niveau international, après la guerre au Vietnam que j’ai découvert enfant, l’apartheid en Afrique du Sud jeune femme, c’est depuis quelques années le blocus américain contre Cuba et l’apartheid israélien en Palestine qui sont devenus une partie de mes batailles, ainsi que la défense des droits LGBTQI+.

Ecoutez le reportage de Sofia Pavani pour Euradio.fr Nantes sur le centenaire du PCF en Loire-Atlantique.

"Le parti communiste français a fêté ses 100 ans fin 2020. En effet, la création de la section française de l’internationale communiste remonte au congrès de Tours du décembre 1920.

Après 55 ans de PCF, adhérent en 1966 comme lycéen et dans une famille de communistes où je côtoyais Léonie KERIVEL qui s’était proposée d’être fusillée à la place de Guy MOQUET et restée ainsi avec son mari Eugène KERIVEL ; il m’est difficile de privilégier des événements.

Toutefois, je me souviens du collage d’affiches et des distributions de tracts dès 14 ans avec mon père (premiers actes militants).

C’est dans le contexte de la montée des fascismes des années 1920-30, du front antifasciste puis du front populaire, des accords de Munich, du déclenchement de la seconde guerre mondiale, de la défaite et de l’occupation de la France, que  les résistances vont émerger et cheminer individuellement puis par petits groupes. 

Après sa presse, le PCF est interdit en septembre 1939, pourchassé, ses élus déchus. Malgré le trouble du « pacte de non-agression », il appelle à « l’union de la nation française contre l’agresseur hitlérien ».

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